Une expérience terrain pour éveiller la curiosité industrielle
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de… vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Le projet
Dans le cadre de la campagne Pas de métal, pas de…, le volet « filles, sciences et industrie » se déploie à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Après avoir présenté le volet pédagogique, voici l’axe terrain : une initiative qui va directement à la rencontre du public, au cœur des régions du Québec.
Une expérience terrain pour éveiller la curiosité
À travers une série d’activations réalisées partout au Québec, les IndustrIELLES ont offert aux jeunes femmes (et à tous les curieux) une expérience immersive et concrète pour découvrir les métiers des métaux. Cette approche terrain permet de vivre la métallurgie autrement : manipuler, observer, questionner, tester, visualiser… et réaliser que les métaux sont partout autour de nous.
Animées par une équipe de passionnées et d’ambassadrices issues de l’industrie, ces activités visent à éveiller la curiosité, briser les stéréotypes et ouvrir les horizons. Derrière chaque démonstration ou discussion se cache la même mission : montrer que ces métiers sont accessibles, valorisants et porteurs d’avenir.
Des chiffres qui parlent
Une première partie de la tournée, amorcée en 2024, a permis de réaliser 8 activations dans 5 régions du Québec, rejoignant plus de 111 000 visiteurs, festivaliers et élèves. Fort du succès de cette première phase, le déploiement s’est poursuivi en 2025 pour atteindre un total de 28 activations dans 11 régions.
À terme, c’est plus de 350 000 personnes qui auront été exposées à nos activations sur le terrain. Des écoles secondaires aux salons carrières, en passant par des festivals et événements publics, chaque rencontre a permis de créer un moment d’échange authentique, où les participantes et participants ont pu découvrir l’étendue de cet univers fascinant.
Des expériences qui laissent leur trace
Partout où l’équipe des IndustrIELLES s’est arrêtée, les réactions ont été unanimes : surprise, fierté et émerveillement. Et si plusieurs jeunes femmes se sont montrées particulièrement intriguées par la diversité des métiers, elles n’étaient pas seules : élèves, enseignants, parents et festivaliers ont eux aussi plongé dans cet univers méconnu avec enthousiasme. Ces expériences ne se limitent pas à des démonstrations techniques : elles suscitent la réflexion, provoquent des échanges et ouvrent la porte à des choix de carrière inattendus.
Des voix qui inspirent
Les ambassadrices des IndustrIELLES incarnent cette énergie et cette diversité. Soudeuses, techniciennes, ingénieures ou opératrices, elles partagent leurs parcours, leurs défis et leur passion avec authenticité. À travers leurs témoignages, les jeunes découvrent non seulement des métiers, mais aussi des modèles accessibles, qui prouvent que l’industrie a plusieurs visages.
Merci à tous les partenaires qui ont permis de faire briller les talents féminins de l’industrie auprès du public !
Une tournée qui tire à sa fin
Après plusieurs mois de rencontres dans les régions du Québec, la tournée des IndustrIELLES se termineras en décembre. Deux dernières sorties sont prévues au calendrier :
mercredi 26 novembre : Portes ouvertes au C24J - Estrie
mardi 2 décembre : Salon Parcours d’avenir - Montérégie
Ces dernières étapes viendront clore une tournée marquée par des centaines de sourires, des découvertes inattendues et la conviction partagée que l’industrie a tout à gagner à être explorée, vécue et racontée autrement.
L’aventure se poursuit en ligne
Pour davantage de contenu sur les IndustrIELLES et sur l’univers fascinant des métaux, visitez notre site www.pasdemetalpasde.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux !
Cultiver l’étincelle scientifique
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de… vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Le projet
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Aujourd’hui, nous vous présentons le volet pédagogique, un pilier essentiel de cette démarche.
Mise en contexte
À la lumière de différentes études menées sur l’enseignement des sciences au primaire, plusieurs constats importants se dégagent. Les élèves sont encore trop peu exposés aux sciences et à la technologie, notamment parce que ces matières ne sont pas évaluées au premier cycle. Ce contexte, combiné à un manque de formation spécifique en sciences chez plusieurs enseignants, entraîne souvent une approche plus tardive et moins soutenue de ces disciplines. Résultat : une curiosité scientifique qui tarde à s’éveiller, surtout chez les jeunes filles, faute de modèles et d’expériences concrètes dès les premières années de scolarité.
Sources :
Les trousses
Les trousses pédagogiques des IndustrIELLES ont été conçues pour soutenir l’enseignement des sciences et de la technologie au primaire, en lien avec le Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ). Elles proposent des activités ludiques, simples et accessibles pour les élèves de 6 à 11 ans, filles et garçons, afin de stimuler la curiosité, l’observation et l’expérimentation.
Chaque trousse (une par cycle) propose une série de 5 activités et aborde des thèmes concrets qui valorisent les métaux dans les objets du quotidien comme avec les feux d’artifice ou la fabrication d’un vélo. Ce sont des outils qui se veulent clé en main pour les enseignants en y incluant les objectifs pédagogiques, le matériel requis, le déroulement et les pistes de discussion.
Des outils pensés pour tous
Destinées à soutenir l’enseignement, ces activités sont disponibles et offertes à tous. Parents, éducateurs, suppléants, intervenants jeunesse : multiplions les occasions de contact avec les sciences auprès des jeunes ! Chaque expérience compte pour nourrir la curiosité, la créativité et la compréhension du monde qui nous entoure.
Les trousses pédagogiques sont offertes en français et en anglais.
Téléchargez-les gratuitement et découvrez des activités simples, concrètes et stimulantes pour initier les jeunes aux sciences et à la technologie.
Votre avis est important
Vous êtes enseignant·es et avez déjà utilisé une trousse ? Prenez quelques minutes pour nous partager vos commentaires via ce court formulaire : Donnez votre avis. Votre rétroaction est précieuse : elle nous aide à améliorer nos outils et à mieux soutenir l’enseignement des sciences au primaire.
Et surtout, faites circuler ces ressources ! Partagez-les avec vos collègues, parents d’élèves ou partenaires du milieu scolaire.
MÉTALLURGIE QUÉBÉCOISE : GARDONS LA FLAMME
Alors que les impacts de la guerre tarifaire avec les États-Unis commencent à se faire sentir des deux côtés de la frontière, l’industrie métallurgique québécoise se mobilise dans un appel à la solidarité.
Alors que les impacts de la guerre tarifaire avec les États-Unis commencent à se faire sentir des deux côtés de la frontière, l’industrie métallurgique québécoise se mobilise dans un appel à la solidarité.
Depuis des décennies, nos mines, nos fonderies, nos usines et nos ateliers animent la vie économique de régions entières. Pour plusieurs collectivités, les activités liées à la production et à la première transformation des métaux sont le moteur même de l’ensemble de l’activité économique.
Devant les pressions exercées par notre principal partenaire commercial, qui absorbe à lui seul plus de 80 % de nos exportations issues de la production et de la première transformation, nous devons redoubler de vigilance en réduisant les vulnérabilités et en consolidant la chaîne d’approvisionnement de notre industrie. Et nous avons les moyens d’y parvenir.
Priorité aux matériaux d’ici
La première réponse doit provenir de nos propres marchés publics : il est impératif que les gouvernements, y compris les municipalités, donnent la priorité aux matériaux et produits issus du territoire canadien, qu’il s’agisse d’acier, d’aluminium, de cuivre ou encore de bois. Soutenir les produits d’ici, c’est d’abord soutenir les hommes et les femmes qui forgent littéralement la prospérité de leur région.
Laisser faiblir notre capacité de production dans un tel contexte serait compromettre non seulement des emplois bien rémunérés, mais aussi des savoir‑faire irremplaçables accumulés au fil des générations. Sans compter que les entreprises de production et de première transformation contribuent directement à tout un écosystème : fournisseurs, transporteurs, PME spécialisées, commerces de proximité, services publics et bien d’autres.
Maintenir notre leadership
Alors que le monde entier cherche à verdir ses approvisionnements, le Québec se distingue grâce à une énergie renouvelable et abondante, qui confère à notre industrie une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde. Soutenir l’expansion et la modernisation de la métallurgie québécoise, c’est miser sur une transition verte déjà en marche, qui a fait ses preuves et qui mène le pas dans son secteur à travers le monde.
À défaut de préserver leur avance, le Québec et le Canada pourraient se retrouver dans une situation où l’industrie métallurgique devra déployer des efforts colossaux pour rattraper des concurrents étrangers qui, eux, continuent d’investir. N’oublions pas que les turbulences actuelles, si elles sont temporaires, peuvent affecter à long terme la compétitivité d’une industrie comme la métallurgie, qui se construit — ou se perd — sur plusieurs décennies.
Des solutions à portée de main
Les solutions sont connues, réalistes et accessibles. L’une d’entre elles consiste à accroître et diversifier nos débouchés commerciaux afin de réduire les risques d’un marché unique trop dominant. L’Europe, l’Asie et les pays voisins des Amériques recherchent des matériaux fiables et durables : le Québec peut et doit se positionner davantage.
Les marchés privés doivent aussi assumer un part de responsabilité. Alors que le Québec et le Canada s’engagent dans une accélération de la construction dans le secteur résidentiel et envisagent d’immenses projets structurants dans les infrastructures, dans les secteurs ferroviaire, maritime et dans l’aérospatiale, tous ces chantiers constituent autant d’occasions pour que la richesse collective engendrée par ces projets demeure chez nous.
Si nous reconnaissons les efforts déployés par les gouvernements jusqu’à maintenant pour accompagner l’industrie métallurgique, lesquels reconnaissent l’importance stratégique de nos activités, il reste que la situation actuelle exige d’aller encore plus loin, avec des outils mieux adaptés aux défis structurels qui se dressent devant nous. Comme par exemple, s’assurer que les marchés publics de tout ordre favorisent les entreprises canadiennes et québécoises dans leur dotation de contrat.
La métallurgie québécoise et canadienne n’est pas seulement un pilier industriel : elle est une communauté vivante, un monde d’ingéniosité qui façonne nos bâtiments, nos infrastructures, notre monde. Donnons-nous les moyens de la faire grandir.
Kevin Gagnon
Coprésident syndical
Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec
Steve Morin
Coprésident patronal
Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec
Dans les médias
Métallurgie québécoise: protégeons ce qui nous fait vivre (Les Affaires, 14 octobre 2025)
Guerre tarifaire : l’industrie du métal réclame la solidarité des gouvernements (106,9 Mauricie, 14 octobre 2025)
Métallurgie québécoise: gardons la flamme (Journal de Montréal, 15 octobre 2025)
Un an après l’élection de Trump : à quoi peut s’attendre le secteur manufacturier canadien ?
Venez échanger avec Rafael Jacob, spécialiste reconnu de la politique américaine, lors de sa conférence le 14 octobre prochain. Cette activité est offerte dans le cadre du Colloque Métaux & Polymères qui se tiendra au Centre des congrès de Trois-Rivières.
Venez échanger avec Rafael Jacob, spécialiste reconnu de la politique américaine, lors de sa conférence le 14 octobre prochain. Cette activité est offerte dans le cadre du Colloque Métaux & Polymères qui se tiendra au Centre des congrès de Trois-Rivières.
Géopolitique et manufacturier : une conférence à ne pas manquer avec Rafael Jacob
Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis bouleverse déjà l’équilibre politique, économique et commercial nord-américain. Pour les entreprises manufacturières canadiennes – et tout particulièrement celles actives dans la transformation des métaux, l’aluminium, l’acier et les matériaux critiques – les impacts potentiels sont considérables.
Que signifie ce nouveau cycle politique, pour les chaînes d’approvisionnement ?
Devons-nous anticiper de nouvelles mesures protectionnistes ?
Quels seront les effets sur les exportations, les tarifs douaniers, et les relations commerciales avec les États-Unis ?
Dans cette conférence, Rafael Jacob propose une lecture stratégique, accessible et percutante de la situation, en s’appuyant sur les tendances actuelles et les précédents historiques.
Un expert à la croisée du politique et du stratégique
Chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, Rafael Jacob est reconnu pour sa capacité à vulgariser les enjeux géopolitiques complexes. Il intervient régulièrement dans les médias pour décrypter l’actualité américaine, et enseigne dans plusieurs universités au Canada.
À la fois analyste politique, conférencier et pédagogue, il sait capter l’attention du public, provoquer la réflexion, et offrir des pistes d’action aux milieux professionnels – notamment industriels – qui cherchent à mieux anticiper les grandes tendances mondiales.
Pourquoi cette conférence vous concerne
Le secteur manufacturier québécois est profondément connecté aux dynamiques nord-américaines. En assistant à cette conférence, vous :
Obtiendrez des clés de lecture concrètes pour évaluer les risques et opportunités liés à la nouvelle présidence américaine.
Améliorerez votre veille stratégique sur les enjeux commerciaux transfrontaliers.
Renforcerez votre préparation organisationnelle en période d’incertitude géopolitique.
Pour plus de détails en lien avec la programmation, consultez le site : https://www.colloquemetallurgique.com/
Transformation numérique : un espace de réflexion et d'action au cœur du Colloque Métaux & Polymères 2025
La transition numérique bouleverse les façons de produire, d’organiser, de recruter, de former et de mobiliser. Dans les PME du secteur manufacturier, ce virage technologique s'accompagne de défis concrets : mise en œuvre de solutions d’intelligence artificielle (IA), intégration de systèmes SIRH, gestion du changement, adaptation des compétences… autant d’enjeux qui placent les gestionnaires RH au cœur de la transformation.
Un contexte industriel en mutation
La transition numérique bouleverse les façons de produire, d’organiser, de recruter, de former et de mobiliser. Dans les PME du secteur manufacturier, ce virage technologique s'accompagne de défis concrets : mise en œuvre de solutions d’intelligence artificielle (IA), intégration de systèmes SIRH, gestion du changement, adaptation des compétences… autant d’enjeux qui placent les gestionnaires RH au cœur de la transformation.
C’est pour répondre à ces défis que le volet RH du colloque a été développé, en collaboration avec des partenaires issus du monde de la consultation, de l’accompagnement stratégique et des nouvelles technologies.
Nos expert·es invité·es
Découvrez les spécialistes qui guideront les réflexions autour de la transformation numérique en ressources humaines. Leur expertise, ancrée dans la réalité des PME et du secteur industriel, vous offrira des perspectives concrètes et des outils applicables.
David Lampron, CRHA
Associé, Équipe Humania
Expert en accompagnement stratégique RH pour les PME québécoises.
Laurie-Anne Foucault
Associée, Équipe Humania
Spécialiste de la gestion de la performance et de la rémunération globale.
Jean-Baptiste Audrerie, M.Ps., MBA
Président et cofondateur, Nexa RH
Expert reconnu pour sa capacité à vulgariser les solutions technologiques RH.
Sarah legendre bilodeau, CEO, Videns
Spécialiste en valorisation des données et intelligence artificielle.
Une programmation pour s’outiller et se connecter
Les conférences RH aborderont des thèmes allant de la littératie numérique à l’IA, en passant par l’évolution des rôles des gestionnaires RH et les meilleures pratiques pour faire du numérique un levier de performance et de mieux-être au travail. Offertes sous forme de présentations, d’échanges et de panels, ces conférences permettent de miser sur la formation et l’accompagnement des gestionnaires.
Mais au-delà du contenu, le colloque se veut aussi un espace de maillage humain et professionnel. L’occasion d’échanger avec d’autres acteurs de l’écosystème industriel, de partager des défis similaires, et de découvrir des pistes d’action concrètes.
Une formation admissible à un remboursement salarial
Saviez-vous que votre participation aux conférences du volet Ressources humaines – Transition numérique peut être soutenue financièrement ? Les entreprises qui inscrivent leurs employés peuvent bénéficier d’un remboursement salarial pouvant aller jusqu’à 87 $, dans le cadre des mesures de soutien à la formation continue.
Une programmation multidisciplinaire
L’édition 2025 du colloque se distingue par une programmation technique ambitieuse, construite en partenariat avec de nombreux acteurs du secteur, dont le Centre de métallurgie du Québec (CMQ), plusieurs organismes, ainsi que des entreprises innovantes.
Les conférences seront regroupées en quatre grands volets :
Matériaux métalliques – Fonderie, développement d’alliages et mise en forme
Matériaux métalliques – Fabrication additive et mise en forme des matériaux critiques et stratégiques (Hors Série B)
Matériaux polymères – Fabrication additive, matériaux et procédés
Ressources humaines – Gestion du changement et transition numérique
Cette diversité permet aux participant·es de naviguer librement entre contenus techniques de pointe et réflexions sur les transformations humaines qui accompagnent l’innovation.
14 et 15 octobre 2025 au Centre des congrès de Trois-Rivières
Femmes en métallurgie : lever les freins à l’inclusion pour un avenir plus inclusif
Présentation du rapport (Michaud & Bernier, 2025) qui dresse le portrait détaillé de la représentation des femmes dans l’industrie métallurgique, identifie les obstacles à leur inclusion et propose dix recommandations concrètes pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans le secteur.
À l’occasion des États généraux de la métallurgie en novembre 2022, les professeures Renée Michaud (UQO) et Amélie Bernier (Université TÉLUQ) ont lancé un projet de recherche inédit sur la place des femmes dans l’industrie métallurgique québécoise.
Leur objectif : Nourrir un véritable dialogue social autour de l’inclusion et identifier les freins persistants à l’entrée, à la rétention et à l’avancement des femmes dans le secteur.
Une présence encore marginale
Le constat est sans appel : Selon les données du Recensement de la population de 2021, les femmes représentaient 12,72 % de la main-d’œuvre de l’industrie métallurgique, un peu plus de ce qui a été indiqué par le CSMO-M dans son dernier diagnostic sectoriel de 2022 (8,52 % de femmes) . Si cette proportion a légèrement progressé depuis 2011, elle reste très faible. Hors des postes administratifs, toutes les catégories professionnelles demeurent largement masculines, et dans plus de 75 % des établissements, aucune femme n’occupe un poste d’entretien.
Obstacles multiples et persistants
Les barrières à l’inclusion identifiées dans l’étude sont multiples et bien documentées. Parmi les plus importantes :
Une perception négative du milieu de travail, parfois perçu comme inhospitalier ou sexiste
La pénibilité physique des tâches et des horaires de travail rigides
Un manque de notoriété de l’industrie comme employeur potentiel pour les femmes
Des expériences négatives passées, qui freinent la volonté des organisations à s’engager à nouveau
Et bien sûr, des biais inconscients dans les processus de sélection, souvent minimisés par les acteurs eux-mêmes
Des efforts présents, mais fragmentés
Certaines entreprises démontrent une volonté d’agir : elles adaptent les équipements, repensent les installations sanitaires, participent à des projets ciblant spécifiquement l’embauche de femmes. Des campagnes de recrutement plus inclusives émergent ici et là. Mais malgré ces avancées, les pratiques sont encore peu structurées. La majorité des initiatives sont ponctuelles, réactives, rarement intégrées dans une stratégie d’entreprise cohérente à long terme.
La formation des gestionnaires, les mécanismes de mentorat ou encore les programmes de développement professionnel pour les femmes demeurent l’exception plutôt que la norme. Quant aux mesures de conciliation travail-vie personnelle, elles restent difficiles à implanter dans un secteur soumis aux quarts de travail et à la production continue.
Des conditions gagnantes identifiées
L’étude permet néanmoins de cerner ce qui fonctionne. Les entreprises qui réussissent à attirer et retenir des femmes partagent plusieurs caractéristiques :
Un appui clair de la direction et des représentations syndicales
Un diagnostic organisationnel honnête accompagné d’un plan d’action
Une collaboration avec des partenaires externes (organismes d’employabilité, CSMO, projets collectifs)
Une culture d’entreprise ouverte et proactive, dans laquelle l’inclusion est vue comme un levier stratégique, et non un simple geste ponctuel
Aller plus loin que la réponse à la pénurie
Si plusieurs entreprises sondées associent leur intérêt pour l’inclusion des femmes à la pénurie de main-d’œuvre, les chercheuses soulignent un risque : celui de réduire l’enjeu à une solution de court terme. Diversifier les équipes ne devrait pas seulement répondre à une urgence, mais faire partie d’une stratégie durable.
Rappelons que l’inclusion génère des bénéfices réels : innovation, performance accrue, rétention des talents, climat de travail amélioré. Intégrer des femmes – et plus largement, toutes les formes de diversité – constitue un atout, non une contrainte.
Le rapport met en lumière un besoin clair : passer d’actions ponctuelles à une vision structurée de l’inclusion, intégrée aux stratégies d’affaires. Le secteur a tout à gagner à s’ouvrir davantage aux talents féminins et à toutes les formes de diversité.
Une responsabilité partagée
Le rapport se conclut par un appel clair à la coordination : employeurs, syndicats, institutions, gouvernement, organismes communautaires – tous ont un rôle à jouer pour faire de l’inclusion une réalité dans la métallurgie.
Rapport et sommaire
Pour consulter le sommaire exécutif
Pour consulter le rapport complet
Vers une transition juste et durable en métallurgie : le dialogue social comme levier
Une journée de réflexion et de dialogue social réunissant près d’une centaine de représentants de l’industrie de la métallurgie du Saguenay et de la Côte-Nord, de représentants syndicaux et du milieu de la formation se déroule ce mercredi 28 mai au Cégep de Jonquière.
Jonquière, le 28 mai 2025 – Une journée de réflexion et de dialogue social réunissant près d’une centaine de représentants de l’industrie de la métallurgie du Saguenay et de la Côte-Nord, de représentants syndicaux et du milieu de la formation se déroule ce mercredi 28 mai au Cégep de Jonquière.
Cette initiative du Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie (CSMO-Métallurgie), réalisée en collaboration avec le Cégep de Jonquière, le Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT) et la Direction régionale de Service Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean, vise à soutenir le dialogue social pour favoriser une transition juste du secteur métallurgique.
Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), et Sylvain Gaudreault, directeur général du Cégep de Jonquière, sont au nombre des conférenciers qui alimentent les réflexions en vue de susciter le dialogue avec les participants.
Quand adversité peut devenir opportunité
Dans un contexte marqué par les transitions technologique, numérique et écologique, le secteur s’efforce d’anticiper les changements au sein de l’industrie métallurgique. Ces transformations constituent déjà des défis importants, mais le contexte de pénurie de main-d’œuvre et de tarifications douanières américaines ajoute une pression supplémentaire.
« Le dialogue social est un levier pour anticiper les effets de ces transitions et assurer que la main-d’œuvre soit partie prenante des changements qui s’amènent dans leur milieu de travail. » déclare Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché́ du travail (CPMT).
Une région engagée pour une transition durable
Une vision cohérente et partagée est nécessaire pour viser une économie régionale plus verte et inclusive.
« En réunissant les acteurs des milieux industriels, syndicaux et de la formation, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean se positionne comme un véritable laboratoire de la transition juste et durable. » explique Sylvain Gaudreault, directeur général du Cégep de Jonquière.
Portée par une volonté commune d’anticiper les changements et de mobiliser les forces vives du territoire, cette démarche illustre l’engagement proactif de la région à transformer les défis en leviers de développement.
La formation, moteur du changement
Pour parvenir avec succès à tous ces changements, la formation qualifiante et continue s’inscrit au cœur des solutions.
« Développer des partenariats stratégiques avec le milieu de la formation et les différentes parties prenantes du secteur métallurgique s’avère incontournable. Grâce à des parcours adaptés aux besoins des entreprises et des travailleurs, les établissements de formation peuvent soutenir le développement des compétences de base, techniques et numériques indispensables pour accompagner le changement. » souligne Marie-France Charbonneau, directrice générale du CSMO-Métallurgie.
Cette journée marque une étape importante pour bâtir collectivement une transition juste et durable au sein de l’industrie métallurgique.
À propos de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT)
La Commission des partenaires du marché́ du travail (CPMT) est un organisme public qui agit à titre d’espace de concertation national et de collaboration entre les représentants du marché du travail du Québec, et qui vise à assurer l'adéquation entre l'offre de formation, les compétences de la main-d'œuvre et les besoins du marché du travail. Pour ce faire, elle réunit les associations d'employeurs, les organisations syndicales, les réseaux de l'enseignement, les organismes communautaires en développement de l'employabilité ainsi que les ministères et organismes gouvernementaux à vocation économique et sociale.
À propos du CSMO-Métallurgie
Encadré par la politique d’intervention sectorielle du gouvernement du Québec, le CSMO-Métallurgie est un organisme de concertation paritaire et de représentation qui œuvre principalement à arrimer les offres de formation de la main-d’œuvre aux besoins concrets de l’industrie par la recherche et le développement d’outils visant la formation, l’adaptation, l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre du secteur métallurgique.
Budget 2025-2026 : ce qu’il faut retenir
Le gouvernement du Québec a présenté aujourd’hui son budget 2025-2026. Plusieurs annonces auront un impact sur les entreprises métallurgiques, mais aussi sur les travailleuses et travailleurs du secteur. Entre soutien à l’investissement, mesures de formation et accompagnement de la transition industrielle, voici les faits saillants pour notre industrie.
Le gouvernement du Québec a présenté aujourd’hui son budget 2025-2026. Plusieurs annonces auront un impact sur les entreprises métallurgiques, mais aussi sur les travailleuses et travailleurs du secteur. Entre soutien à l’investissement, mesures de formation et accompagnement de la transition industrielle, voici les faits saillants pour notre industrie.
Soutenir et dynamiser l'économie québécoise
Le gouvernement du Québec annonce une série de mesures totalisant 4,1G$ visant à renforcer la résilience économique face aux défis actuels, notamment une aide transitoire sera offerte aux entreprises québécoises affectées par les tarifs américains afin d’atténuer les impacts immédiats sur leur activité.
Concrètement, elle prendra la forme de prêts représentant un apport total de liquidités de 1,6 milliard de dollars, avec une enveloppe de 400 millions de dollars en crédits prévus sur deux ans. De plus, Revenu Québec apportera un soutien administratif additionnel en accélérant le traitement des demandes de crédits d'impôt pour ces entreprises, tout en faisant preuve de souplesse afin d'éviter d'accentuer leurs difficultés financières éventuelles.
De plus, le budget 2025-2026 prévoit :
La prolongation des mesures d’amortissement accéléré pour encourager les investissements en équipement.
Un soutien financier direct aux projets des entreprises visant notamment l’automatisation, la robotisation et l’intégration de technologies numériques.
La poursuite de l’Offensive de transformation numérique pour accélérer la transition technologique des entreprises.
Une optimisation des délais dans la délivrance des autorisations environnementales pour faciliter la mise en œuvre rapide des projets économiques.
Accroître la capacité à innover
Le gouvernement du Québec instaure un nouveau régime simplifié d’aide fiscale pour stimuler l’innovation et sa commercialisation. Ce régime sera centré sur le crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC), remplaçant huit mesures fiscales existantes, et offrira des taux bonifiés sur les dépenses admissibles en recherche-développement et précommercialisation.
De plus, Investissement Québec recevra 2 millions de dollars supplémentaires annuellement, pendant deux ans, pour accompagner directement les entreprises québécoises dans leur diversification commerciale au Canada et à l'international.
Accroître les échanges avec nos partenaires canadiens
Face aux tensions commerciales avec les États-Unis, le Québec renforce sa collaboration avec les autres provinces, territoires et le gouvernement fédéral pour stimuler les échanges interprovinciaux et lever les barrières commerciales internes. Dans le cadre de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC), en vigueur depuis 2017, le Québec révise certaines exceptions à l'accord pour les réduire ou les supprimer, participe activement à des projets pilotes de reconnaissance mutuelle, notamment dans le secteur du camionnage, et améliore la mobilité des travailleurs accrédités vers le Québec grâce à des processus administratifs accélérés. Enfin, le gouvernement continue de soutenir les entreprises québécoises dans leur expansion sur le marché canadien via le réseau des Bureaux du Québec au Canada et les services spécialisés d’Investissement Québec International.
Le Plan PME 2025-2028
Le Plan PME 2025-2028 vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises en leur offrant un accompagnement ciblé pour assurer leur développement et leur croissance. Plus précisément, ce plan propose une vision intégrée qui rassemble les principales actions du gouvernement et de ses partenaires régionaux, avec plusieurs objectifs précis :
Offrir une porte d’entrée unique aux PME dans toutes les régions.
Accompagner les PME dans leurs projets d’innovation.
Soutenir les entrepreneurs à chaque étape de développement de leur entreprise.
Augmenter la compétitivité et la productivité des PME.
Améliorer le soutien au repreneuriat.
Réduire le fardeau administratif des entreprises.
Une enveloppe de 42,3 millions de dollars sur trois ans est prévue pour financer la mise en œuvre de ce plan.
Valorisation des minéraux critiques et stratégiques
Le gouvernement prévoit adopter un nouveau plan québécois 2025-2030 pour développer le secteur des minéraux critiques et stratégiques, soutenir la découverte de nouveaux gisements, encourager l’innovation, soutenir la concrétisation de projets miniers et renforcer les chaînes de valeur dans ce secteur stratégique, tout en favorisant les retombées économiques locales.
Les chiffres, en bref
Solde budgétaire : déficit prévu de 13,6 milliards $ en 2025-2026 (2,2 % du PIB)
Revenus totaux : 156,3 milliards $
Dépenses totales : 165,8 milliards $
Provision pour éventualités : 2 milliards $ pour 2025-2026
Plan québécois des infrastructures (2025-2035) : porté à 164 milliards $ (augmentation de 11 milliards $)
Retour prévu à l'équilibre budgétaire : en 2029-2030
Les Industrielles partent à la conquête de jeunes talents féminins en Montérégie pour forger l’avenir de l’industrie des métaux au Québec !
Aujourd’hui, cette campagne avant-gardiste symbolisée par son minibus métallique part à la conquête de jeunes talents féminins en Montérégie pour intégrer ces secteurs clés. Cette initiative insuffle un nouveau souffle aux québécois, en attirant de jeunes talents féminins prêtes à relever les défis de demain.
Sorel-Tracy, le 19 septembre 2024 — L’initiative Les Industrielles : Les femmes dans les métiers des métaux au Québec, soutenue par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et pilotée par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-Métallurgie), en partenariat avec PERFORM, le Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle (FMI), ne se contente pas seulement de sensibiliser et de promouvoir les métiers des transformations des métaux auprès de jeunes femmes au Québec, mais aussi de les révolutionner. Aujourd’hui, cette campagne avant-gardiste symbolisée par son minibus métallique part à la conquête de jeunes talents féminins en Montérégie pour intégrer ces secteurs clés. Cette initiative insuffle un nouveau souffle aux québécois, en attirant de jeunes talents féminins prêtes à relever les défis de demain.
Avec près de 113 000 emplois et un PIB de 20 milliards de dollars, les secteurs de la métallurgie et de la fabrication métallique industrielle sont des piliers de l’économie québécoise. Pourtant, les femmes n’y représentent que 8 % de la main-d’œuvre et 18 %, respectivement. Ces chiffres révèlent à eux seuls l’ampleur du défi, mais aussi l’opportunité. Attirer et intégrer des femmes dans ces secteurs traditionnellement masculins est non seulement une solution nécessaire face notamment à la pénurie de main-d’œuvre, mais également une chance à saisir pour ces femmes de se bâtir une carrière solide et valorisante.
Une campagne itinérante pour éveiller les vocations féminines
À bord d’un minibus transformé en véritable atelier roulant, une équipe de passionnées parcourt les régions du Québec pour rencontrer des jeunes femmes, éveiller leur curiosité et leur offrir une opportunité pleine d’audace : rejoindre les métiers des métaux.
« Chaque arrêt est une invitation à découvrir, tester et se projeter dans ces métiers passionnants. Cette initiative ne cherche pas seulement à inspirer les femmes, mais à leur montrer que les métiers des métaux offrent des carrières enrichissantes, avec des salaires compétitifs, des conditions de travail en constante amélioration et la possibilité d’évoluer dans un environnement plus que stimulant. En prenant part à cette transformation, ces jeunes femmes contribuent non seulement à leur propre épanouissement, mais aussi à la modernisation de toute l’industrie », déclare Marie-France Charbonneau, directrice générale du CSMO-Métallurgie.
Cette campagne itinérante n’est pas une simple sensibilisation. C’est un appel au changement : l’avenir de l’industrie des métaux québécoise sera aussi forgé par les talents féminins.
« Cette initiative véhicule un message clair. Les femmes ne sont pas uniquement les bienvenues dans les secteurs des métaux et de la fabrication métallique, elles font partie de l’avenir. En leur offrant la possibilité d’explorer près d’une vingtaine de métiers diversifiés, comme le soudage, l’usinage, et la mécanique industrielle, elles contribuent à transformer l’industrie de l’intérieur », explique Carl Boily, directeur général de PERFORM, le Comité sectoriel de la main-d’œuvre (CSMO) du secteur de la fabrication métallique industrielle. Il poursuit en indiquant qu’ « à chaque étape de cette campagne, nous constatons un engouement croissant pour des professions autrefois méconnues des jeunes femmes. Ce parcours éducatif et immersif ne fait pas que réveiller des ambitions ou révéler des talents cachés, il redéfinit ce que peut être une carrière dans l’industrie des métaux au Québec. Les barrières s’effacent, et de nouvelles opportunités voient le jour ».
Les femmes : une réponse audacieuse à la pénurie de main-d'œuvre
L’événement d’aujourd’hui, au cœur de la Montérégie, marque le premier chapitre d’une transformation profonde. Cette région, avec sa concentration d’entreprises métallurgiques et de fabrication métallique industrielle, ainsi que son bassin de main-d’œuvre disponible, incarne le potentiel de modernisation et d’inclusivité du secteur, en particulier dans un contexte de relance de l’industrie de la construction navale québécoise, à laquelle la région de Sorel-Tracy attache un intérêt particulier.
« Au-delà de l'égalité des genres, intégrer davantage de femmes dans ces secteurs est une réponse directe à la pénurie de main-d'œuvre qui les affecte. Avec un taux de chômage relativement bas et une demande croissante de main-d'œuvre, l’industrie, confrontée à un nombre élevé de postes vacants, a besoin de s’ouvrir à tous les talents disponibles pour continuer à prospérer. Le soutien financier du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale par l’entremise du programme Évolution-Compétences de la Commission des partenaires du marché du travail ne fait que renforcer cette vision. Pour que l’industrie des métaux soit à la hauteur des défis, elle doit refléter la diversité de notre société », rapporte Jean Lortie, président de la Commission des partenaires du marché du travail.
Une aventure qui ne fait que commencer !
En apportant leur énergie, leur créativité et leurs compétences dans ces industries névralgiques, les femmes occupent une place centrale pour relever les défis de la main-d'œuvre et stimuler l’innovation dans l’industrie des métaux. Les régions du Québec ont désormais une chance unique de participer à cette révolution, en embrassant le talent féminin pour construire une industrie plus forte et inclusive.
« En Montérégie, comme partout ailleurs au Québec, où des jeunes femmes cherchent à bâtir une carrière atypique, stimulante et enrichissante, les métiers des métaux leur font cette promesse. Les Industrielles démontrent que de jeunes femmes manuelles et ingénieuses représentent un potentiel inexploité, capables de redéfinir l’industrie et lui donner une nouvelle impulsion. L’aventure ne fait que commencer ! Avec Les Industrielles, chaque région du Québec verra naître une nouvelle ère pour l’industrie des métaux, » conclut Mme Charbonneau.
À propos de la campagne Les industrielles
Conçue et réalisée par l’agence de communication expérientielle La Camaraderie, dans le cadre du troisième volet de la campagne « Pas de métal, pas de », Les industrielles s’adressent aux jeunes femmes et misent sur la création d’un imaginaire hallucinant autour des métiers des métaux. Trois objets extraordinaires en métal incarnent le projet : un bras mécanique, des ailes articulées et un casque robotisé. Ces trois objets symbolisent et communiquent trois traits de caractère communs à toutes les femmes en industrie : manuelles, astucieuses et libres. Ainsi, cette campagne s’adresse à toutes les jeunes femmes qui se reconnaissent dans ces qualités.
Sur le terrain, une équipe d’animatrices part à la rencontre de ces jeunes femmes à travers le Québec, à bord d’un minibus et documentera cette tournée sur les médias sociaux. Partout où il y a des jeunes femmes manuelles, astucieuses et qui souhaitent devenir plus libres, il y a de futures industrielles ! Pour en savoir plus, visitez : lesindustrielles.com.
À propos de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT)
La Commission des partenaires du marché́ du travail (CPMT) est une instance de concertation nationale rattachée au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale qui réunit les dirigeants représentant les entreprises, la main-d’œuvre, les organismes communautaires actifs dans le domaine de l’employabilité́, le milieu de l’enseignement et les ministères à vocation économique et sociale. Le présent projet a été soutenu financièrement par le programme Évolution- Compétences, Stratégie globale de promotion et valorisation des métiers et professions 2018- 2023 – volet Femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (FDRCMO) de la CPMT.
À propos du CSMO-Métallurgie
Encadré par la politique d’intervention sectorielle du gouvernement du Québec, le CSMO- Métallurgie est un organisme de concertation paritaire et de représentation qui œuvre principalement à arrimer les offres de formation de la main-d’œuvre aux besoins concrets de l’industrie par la recherche et le développement d’outils visant la formation, l’adaptation, l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre du secteur métallurgique.
À propos de PERFORM
PERFORM, le Comité sectoriel de la main-d’œuvre (CSMO) du secteur de la fabrication métallique industrielle, est une organisation à but non lucratif (OBNL), partenaire de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT). Sa mission est de favoriser et consolider la concertation entre les acteurs de l’industrie dans le but de former et développer les compétences de la main-d’œuvre de son secteur. Son champ d’action s’étend à toutes les industries de la seconde et de la troisième transformation du métal : la fabrication des produits métalliques, la fabrication de machines et la fabrication de matériel de transport (excluant l’aéronautique).
Sources : Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-Métallurgie) et Comité sectoriel de la main-d’œuvre (CSMO) du secteur de la fabrication métallique industrielle (PERFORM).