Raconter, informer, inspirer : l’univers numérique des IndustriELLES
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de… vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Le projet
Dans le cadre de la campagne Pas de métal, pas de…, le volet « filles, sciences et industrie » repose sur trois axes complémentaires : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Après avoir exploré les activités éducatives et les rencontres sur le terrain, ce troisième article met en lumière un volet essentiel à la portée et à la vitalité de la campagne : la présence numérique.
Un espace numérique pour faire rayonner la campagne
L’axe web vient unifier et amplifier les axes pédagogique et terrain en plus des précédents volets développés dans le cadre de la vaste campagne Pas de métal, pas de….
Les deux premiers volets, visaient à bâtir un message à la fois fort, cohérent et mobilisateur pour valoriser l’ensemble de l’écosystème métallurgique et soutenir une meilleure adéquation formation-emploi. L’axe web prolonge cette démarche en regroupant, sur une même plateforme, l’ensemble des contenus, outils et messages issus de ces volets en plus des nouveau contenus développé dans le cadre du volet « filles, sciences et industrie » . Il offre un espace central où les partenaires, relayeurs, écoles et intervenants peuvent accéder facilement aux ressources, les partager et contribuer à leur rayonnement.
Grâce au numérique, la campagne gagne en portée, en cohérence et en visibilité, permettant de rejoindre un public encore plus large à travers le Québec.
Des cartes thématiques pour structurer les contenus
Afin de rendre les messages de la campagne plus accessibles et attrayants, les contenus ont été déclinés sous forme de cartes thématiques. Ce format visuel et concis permet de présenter l’information de manière dynamique, interactive et engageante, tout en facilitant sa diffusion sur les différentes plateformes numériques. Les cartes offrent une façon simple d’explorer l’univers des métaux, de découvrir des modèles inspirants et d’aborder des notions scientifiques ou professionnelles dans un format court, coloré et facile à partager par les partenaires et relayeurs de la campagne.
Voici les cinq grandes catégories qui composent la stratégie de contenu du volet “filles, sciences et industrie” :
Catégorie “ ProfessionnELLES “
Professions au féminin
Ces cartes valorisent les profils, aptitudes et compétences liées aux métiers des métaux. Elles illustrent comment les compétences dites “traditionnellement féminines” se transposent naturellement dans les métiers industriels (précision, minutie, planification, coordination, créativité, résolution de problèmes).
Cette catégorie vise à mettre en valeur les métiers et professions au féminin et démontrer que les métiers n’ont pas de genre, mais plutôt des profils !
Catégorie “Technologie et métaux”
Innovation et science au quotidien
Ces cartes expliquent, illustrent ou racontent les métaux à travers la science, l’histoire, l’innovation et l’actualité. Elles montrent comment les métaux façonnent notre quotidien dans les technologies, les transports, la musique, le sport et une foule d’autre domaine.
Cette catégorie vise à éveiller la curiosité scientifique et faire comprendre la place incontournable des métaux dans le monde moderne.
Catégorie “Femmes influentes”
Modèles féminins et métaux
Cette série présente des femmes réelles ou des personnages emblématiques dont l’activité touche la science ou les métaux. Ingénieures, pionnières, artistes, héroïnes fictives… elles utilisent les métaux et la science pour innover dans leur domaine.
Cette catégorie vise à créer des liens entre les métaux et des modèles inspirants pour encourager les jeunes filles à s’intéresser aux sciences et aux métiers industriels.
Catégorie “Mantras”
Affirmations, humour et identité
Inspirées des symboles et valeurs des IndustrIELLES, les cartes “Mantras” mettent de l’avant des phrases identitaires, humoristiques ou rassembleuses.
Quelques exemples de mantra : Manuelles, astucieuses, libres, Gang soudée, le bonheur est dans l’usine…
Cette catégorie vise à créer un sentiment d’appartenance et valoriser l’audace, la fierté et la solidarité des femmes dans l’industrie.
Catégorie “IndustrIELLES”
Les femmes dans les métiers des métaux au Québec
Cette série présente des femmes réelles issues de l’industrie : soudeuses, opératrices, techniciennes, ingénieures, cheffes d’équipe… Elles racontent leur parcours, leurs défis et les raisons pour lesquelles elles aiment travailler dans les métaux.
Cette catégorie vise à donner des visages et des voix au mouvement. Montrer que les femmes y sont déjà nombreuses et qu’elles sont fières.
Une stratégie connectée
En complémentarité avec le site web, la création de compte sur les plateformes de médias sociaux offrent un espace privilégié pour entrer en relation avec le public, les partenaires et les acteurs de l’industrie. Elles permettent de partager rapidement les contenus de la campagne et de relayer les outils développés dans les différents volets.
Grâce à ces espaces d’échange, la campagne gagne en proximité et en rayonnement créant un lien vivant et continu avec la communauté qui suit les IndustrIELLES partout au Québec.
Joignez-vous au mouvement !
Un projet réalisé en collaboration
Cette initiative est réalisée conjointement par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M) et PERFORM, en collaboration avec la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), AluQuébec – Grappe industrielle de l’aluminium du Québec ainsi que le Comité consultatif femmes.
Le projet est rendu possible grâce au financement du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec.
Une expérience terrain pour éveiller la curiosité industrielle
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de… vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Le projet
Dans le cadre de la campagne Pas de métal, pas de…, le volet « filles, sciences et industrie » se déploie à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Après avoir présenté le volet pédagogique, voici l’axe terrain : une initiative qui va directement à la rencontre du public, au cœur des régions du Québec.
Une expérience terrain pour éveiller la curiosité
À travers une série d’activations réalisées partout au Québec, les IndustrIELLES ont offert aux jeunes femmes (et à tous les curieux) une expérience immersive et concrète pour découvrir les métiers des métaux. Cette approche terrain permet de vivre la métallurgie autrement : manipuler, observer, questionner, tester, visualiser… et réaliser que les métaux sont partout autour de nous.
Animées par une équipe de passionnées et d’ambassadrices issues de l’industrie, ces activités visent à éveiller la curiosité, briser les stéréotypes et ouvrir les horizons. Derrière chaque démonstration ou discussion se cache la même mission : montrer que ces métiers sont accessibles, valorisants et porteurs d’avenir.
Des chiffres qui parlent
Une première partie de la tournée, amorcée en 2024, a permis de réaliser 8 activations dans 5 régions du Québec, rejoignant plus de 111 000 visiteurs, festivaliers et élèves. Fort du succès de cette première phase, le déploiement s’est poursuivi en 2025 pour atteindre un total de 28 activations dans 11 régions.
À terme, c’est plus de 350 000 personnes qui auront été exposées à nos activations sur le terrain. Des écoles secondaires aux salons carrières, en passant par des festivals et événements publics, chaque rencontre a permis de créer un moment d’échange authentique, où les participantes et participants ont pu découvrir l’étendue de cet univers fascinant.
Des expériences qui laissent leur trace
Partout où l’équipe des IndustrIELLES s’est arrêtée, les réactions ont été unanimes : surprise, fierté et émerveillement. Et si plusieurs jeunes femmes se sont montrées particulièrement intriguées par la diversité des métiers, elles n’étaient pas seules : élèves, enseignants, parents et festivaliers ont eux aussi plongé dans cet univers méconnu avec enthousiasme. Ces expériences ne se limitent pas à des démonstrations techniques : elles suscitent la réflexion, provoquent des échanges et ouvrent la porte à des choix de carrière inattendus.
Des voix qui inspirent
Les ambassadrices des IndustrIELLES incarnent cette énergie et cette diversité. Soudeuses, techniciennes, ingénieures ou opératrices, elles partagent leurs parcours, leurs défis et leur passion avec authenticité. À travers leurs témoignages, les jeunes découvrent non seulement des métiers, mais aussi des modèles accessibles, qui prouvent que l’industrie a plusieurs visages.
Merci à tous les partenaires qui ont permis de faire briller les talents féminins de l’industrie auprès du public !
Une tournée qui tire à sa fin
Après plusieurs mois de rencontres dans les régions du Québec, la tournée des IndustrIELLES se termineras en décembre. Deux dernières sorties sont prévues au calendrier :
mercredi 26 novembre : Portes ouvertes au C24J - Estrie
mardi 2 décembre : Salon Parcours d’avenir - Montérégie
Ces dernières étapes viendront clore une tournée marquée par des centaines de sourires, des découvertes inattendues et la conviction partagée que l’industrie a tout à gagner à être explorée, vécue et racontée autrement.
L’aventure se poursuit en ligne
Pour davantage de contenu sur les IndustrIELLES et sur l’univers fascinant des métaux, visitez notre site www.pasdemetalpasde.com et suivez-nous sur les réseaux sociaux !
Un projet réalisé en collaboration
Cette initiative est réalisée conjointement par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M) et PERFORM, en collaboration avec la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), AluQuébec – Grappe industrielle de l’aluminium du Québec ainsi que le Comité consultatif femmes.
Le projet est rendu possible grâce au financement du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec.
Cultiver l’étincelle scientifique
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de… vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Le projet
Le volet « filles, sciences et industrie » de la campagne de sensibilisation Pas de métal, pas de vise à faire découvrir l’univers fascinant des métaux à travers trois grands axes : pédagogique, terrain et web. Ensemble, ils forment une campagne complète pour éveiller la curiosité, encourager la découverte et valoriser la place des femmes dans les métiers et les carrières de la métallurgie.
Aujourd’hui, nous vous présentons le volet pédagogique, un pilier essentiel de cette démarche.
Mise en contexte
À la lumière de différentes études menées sur l’enseignement des sciences au primaire, plusieurs constats importants se dégagent. Les élèves sont encore trop peu exposés aux sciences et à la technologie, notamment parce que ces matières ne sont pas évaluées au premier cycle. Ce contexte, combiné à un manque de formation spécifique en sciences chez plusieurs enseignants, entraîne souvent une approche plus tardive et moins soutenue de ces disciplines. Résultat : une curiosité scientifique qui tarde à s’éveiller, surtout chez les jeunes filles, faute de modèles et d’expériences concrètes dès les premières années de scolarité.
Sources :
Les trousses
Les trousses pédagogiques des IndustrIELLES ont été conçues pour soutenir l’enseignement des sciences et de la technologie au primaire, en lien avec le Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ). Elles proposent des activités ludiques, simples et accessibles pour les élèves de 6 à 11 ans, filles et garçons, afin de stimuler la curiosité, l’observation et l’expérimentation.
Chaque trousse (une par cycle) propose une série de 5 activités et aborde des thèmes concrets qui valorisent les métaux dans les objets du quotidien comme avec les feux d’artifice ou la fabrication d’un vélo. Ce sont des outils qui se veulent clé en main pour les enseignants en y incluant les objectifs pédagogiques, le matériel requis, le déroulement et les pistes de discussion.
Des outils pensés pour tous
Destinées à soutenir l’enseignement, ces activités sont disponibles et offertes à tous. Parents, éducateurs, suppléants, intervenants jeunesse : multiplions les occasions de contact avec les sciences auprès des jeunes ! Chaque expérience compte pour nourrir la curiosité, la créativité et la compréhension du monde qui nous entoure.
Les trousses pédagogiques sont offertes en français et en anglais.
Téléchargez-les gratuitement et découvrez des activités simples, concrètes et stimulantes pour initier les jeunes aux sciences et à la technologie.
Votre avis est important
Vous êtes enseignant·es et avez déjà utilisé une trousse ? Prenez quelques minutes pour nous partager vos commentaires via ce court formulaire : Donnez votre avis. Votre rétroaction est précieuse : elle nous aide à améliorer nos outils et à mieux soutenir l’enseignement des sciences au primaire.
Et surtout, faites circuler ces ressources ! Partagez-les avec vos collègues, parents d’élèves ou partenaires du milieu scolaire.
Un projet réalisé en collaboration
Cette initiative est réalisée conjointement par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M) et PERFORM, en collaboration avec la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), AluQuébec – Grappe industrielle de l’aluminium du Québec ainsi que le Comité consultatif femmes.
Le projet est rendu possible grâce au financement du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec.
MÉTALLURGIE QUÉBÉCOISE : GARDONS LA FLAMME
Alors que les impacts de la guerre tarifaire avec les États-Unis commencent à se faire sentir des deux côtés de la frontière, l’industrie métallurgique québécoise se mobilise dans un appel à la solidarité.
Alors que les impacts de la guerre tarifaire avec les États-Unis commencent à se faire sentir des deux côtés de la frontière, l’industrie métallurgique québécoise se mobilise dans un appel à la solidarité.
Depuis des décennies, nos mines, nos fonderies, nos usines et nos ateliers animent la vie économique de régions entières. Pour plusieurs collectivités, les activités liées à la production et à la première transformation des métaux sont le moteur même de l’ensemble de l’activité économique.
Devant les pressions exercées par notre principal partenaire commercial, qui absorbe à lui seul plus de 80 % de nos exportations issues de la production et de la première transformation, nous devons redoubler de vigilance en réduisant les vulnérabilités et en consolidant la chaîne d’approvisionnement de notre industrie. Et nous avons les moyens d’y parvenir.
Priorité aux matériaux d’ici
La première réponse doit provenir de nos propres marchés publics : il est impératif que les gouvernements, y compris les municipalités, donnent la priorité aux matériaux et produits issus du territoire canadien, qu’il s’agisse d’acier, d’aluminium, de cuivre ou encore de bois. Soutenir les produits d’ici, c’est d’abord soutenir les hommes et les femmes qui forgent littéralement la prospérité de leur région.
Laisser faiblir notre capacité de production dans un tel contexte serait compromettre non seulement des emplois bien rémunérés, mais aussi des savoir‑faire irremplaçables accumulés au fil des générations. Sans compter que les entreprises de production et de première transformation contribuent directement à tout un écosystème : fournisseurs, transporteurs, PME spécialisées, commerces de proximité, services publics et bien d’autres.
Maintenir notre leadership
Alors que le monde entier cherche à verdir ses approvisionnements, le Québec se distingue grâce à une énergie renouvelable et abondante, qui confère à notre industrie une empreinte carbone parmi les plus faibles au monde. Soutenir l’expansion et la modernisation de la métallurgie québécoise, c’est miser sur une transition verte déjà en marche, qui a fait ses preuves et qui mène le pas dans son secteur à travers le monde.
À défaut de préserver leur avance, le Québec et le Canada pourraient se retrouver dans une situation où l’industrie métallurgique devra déployer des efforts colossaux pour rattraper des concurrents étrangers qui, eux, continuent d’investir. N’oublions pas que les turbulences actuelles, si elles sont temporaires, peuvent affecter à long terme la compétitivité d’une industrie comme la métallurgie, qui se construit — ou se perd — sur plusieurs décennies.
Des solutions à portée de main
Les solutions sont connues, réalistes et accessibles. L’une d’entre elles consiste à accroître et diversifier nos débouchés commerciaux afin de réduire les risques d’un marché unique trop dominant. L’Europe, l’Asie et les pays voisins des Amériques recherchent des matériaux fiables et durables : le Québec peut et doit se positionner davantage.
Les marchés privés doivent aussi assumer un part de responsabilité. Alors que le Québec et le Canada s’engagent dans une accélération de la construction dans le secteur résidentiel et envisagent d’immenses projets structurants dans les infrastructures, dans les secteurs ferroviaire, maritime et dans l’aérospatiale, tous ces chantiers constituent autant d’occasions pour que la richesse collective engendrée par ces projets demeure chez nous.
Si nous reconnaissons les efforts déployés par les gouvernements jusqu’à maintenant pour accompagner l’industrie métallurgique, lesquels reconnaissent l’importance stratégique de nos activités, il reste que la situation actuelle exige d’aller encore plus loin, avec des outils mieux adaptés aux défis structurels qui se dressent devant nous. Comme par exemple, s’assurer que les marchés publics de tout ordre favorisent les entreprises canadiennes et québécoises dans leur dotation de contrat.
La métallurgie québécoise et canadienne n’est pas seulement un pilier industriel : elle est une communauté vivante, un monde d’ingéniosité qui façonne nos bâtiments, nos infrastructures, notre monde. Donnons-nous les moyens de la faire grandir.
Kevin Gagnon
Coprésident syndical
Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec
Steve Morin
Coprésident patronal
Comité sectoriel de main-d’œuvre de la métallurgie du Québec
Dans les médias
Métallurgie québécoise: protégeons ce qui nous fait vivre (Les Affaires, 14 octobre 2025)
Guerre tarifaire : l’industrie du métal réclame la solidarité des gouvernements (106,9 Mauricie, 14 octobre 2025)
Métallurgie québécoise: gardons la flamme (Journal de Montréal, 15 octobre 2025)
Un an après l’élection de Trump : à quoi peut s’attendre le secteur manufacturier canadien ?
Venez échanger avec Rafael Jacob, spécialiste reconnu de la politique américaine, lors de sa conférence le 14 octobre prochain. Cette activité est offerte dans le cadre du Colloque Métaux & Polymères qui se tiendra au Centre des congrès de Trois-Rivières.
Venez échanger avec Rafael Jacob, spécialiste reconnu de la politique américaine, lors de sa conférence le 14 octobre prochain. Cette activité est offerte dans le cadre du Colloque Métaux & Polymères qui se tiendra au Centre des congrès de Trois-Rivières.
Géopolitique et manufacturier : une conférence à ne pas manquer avec Rafael Jacob
Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis bouleverse déjà l’équilibre politique, économique et commercial nord-américain. Pour les entreprises manufacturières canadiennes – et tout particulièrement celles actives dans la transformation des métaux, l’aluminium, l’acier et les matériaux critiques – les impacts potentiels sont considérables.
Que signifie ce nouveau cycle politique, pour les chaînes d’approvisionnement ?
Devons-nous anticiper de nouvelles mesures protectionnistes ?
Quels seront les effets sur les exportations, les tarifs douaniers, et les relations commerciales avec les États-Unis ?
Dans cette conférence, Rafael Jacob propose une lecture stratégique, accessible et percutante de la situation, en s’appuyant sur les tendances actuelles et les précédents historiques.
Un expert à la croisée du politique et du stratégique
Chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, Rafael Jacob est reconnu pour sa capacité à vulgariser les enjeux géopolitiques complexes. Il intervient régulièrement dans les médias pour décrypter l’actualité américaine, et enseigne dans plusieurs universités au Canada.
À la fois analyste politique, conférencier et pédagogue, il sait capter l’attention du public, provoquer la réflexion, et offrir des pistes d’action aux milieux professionnels – notamment industriels – qui cherchent à mieux anticiper les grandes tendances mondiales.
Pourquoi cette conférence vous concerne
Le secteur manufacturier québécois est profondément connecté aux dynamiques nord-américaines. En assistant à cette conférence, vous :
Obtiendrez des clés de lecture concrètes pour évaluer les risques et opportunités liés à la nouvelle présidence américaine.
Améliorerez votre veille stratégique sur les enjeux commerciaux transfrontaliers.
Renforcerez votre préparation organisationnelle en période d’incertitude géopolitique.
Pour plus de détails en lien avec la programmation, consultez le site : https://www.colloquemetallurgique.com/
Transformation numérique : un espace de réflexion et d'action au cœur du Colloque Métaux & Polymères 2025
La transition numérique bouleverse les façons de produire, d’organiser, de recruter, de former et de mobiliser. Dans les PME du secteur manufacturier, ce virage technologique s'accompagne de défis concrets : mise en œuvre de solutions d’intelligence artificielle (IA), intégration de systèmes SIRH, gestion du changement, adaptation des compétences… autant d’enjeux qui placent les gestionnaires RH au cœur de la transformation.
Un contexte industriel en mutation
La transition numérique bouleverse les façons de produire, d’organiser, de recruter, de former et de mobiliser. Dans les PME du secteur manufacturier, ce virage technologique s'accompagne de défis concrets : mise en œuvre de solutions d’intelligence artificielle (IA), intégration de systèmes SIRH, gestion du changement, adaptation des compétences… autant d’enjeux qui placent les gestionnaires RH au cœur de la transformation.
C’est pour répondre à ces défis que le volet RH du colloque a été développé, en collaboration avec des partenaires issus du monde de la consultation, de l’accompagnement stratégique et des nouvelles technologies.
Nos expert·es invité·es
Découvrez les spécialistes qui guideront les réflexions autour de la transformation numérique en ressources humaines. Leur expertise, ancrée dans la réalité des PME et du secteur industriel, vous offrira des perspectives concrètes et des outils applicables.
David Lampron, CRHA
Associé, Équipe Humania
Expert en accompagnement stratégique RH pour les PME québécoises.
Laurie-Anne Foucault
Associée, Équipe Humania
Spécialiste de la gestion de la performance et de la rémunération globale.
Jean-Baptiste Audrerie, M.Ps., MBA
Président et cofondateur, Nexa RH
Expert reconnu pour sa capacité à vulgariser les solutions technologiques RH.
Sarah legendre bilodeau, CEO, Videns
Spécialiste en valorisation des données et intelligence artificielle.
Une programmation pour s’outiller et se connecter
Les conférences RH aborderont des thèmes allant de la littératie numérique à l’IA, en passant par l’évolution des rôles des gestionnaires RH et les meilleures pratiques pour faire du numérique un levier de performance et de mieux-être au travail. Offertes sous forme de présentations, d’échanges et de panels, ces conférences permettent de miser sur la formation et l’accompagnement des gestionnaires.
Mais au-delà du contenu, le colloque se veut aussi un espace de maillage humain et professionnel. L’occasion d’échanger avec d’autres acteurs de l’écosystème industriel, de partager des défis similaires, et de découvrir des pistes d’action concrètes.
Une formation admissible à un remboursement salarial
Saviez-vous que votre participation aux conférences du volet Ressources humaines – Transition numérique peut être soutenue financièrement ? Les entreprises qui inscrivent leurs employés peuvent bénéficier d’un remboursement salarial pouvant aller jusqu’à 87 $, dans le cadre des mesures de soutien à la formation continue.
Une programmation multidisciplinaire
L’édition 2025 du colloque se distingue par une programmation technique ambitieuse, construite en partenariat avec de nombreux acteurs du secteur, dont le Centre de métallurgie du Québec (CMQ), plusieurs organismes, ainsi que des entreprises innovantes.
Les conférences seront regroupées en quatre grands volets :
Matériaux métalliques – Fonderie, développement d’alliages et mise en forme
Matériaux métalliques – Fabrication additive et mise en forme des matériaux critiques et stratégiques (Hors Série B)
Matériaux polymères – Fabrication additive, matériaux et procédés
Ressources humaines – Gestion du changement et transition numérique
Cette diversité permet aux participant·es de naviguer librement entre contenus techniques de pointe et réflexions sur les transformations humaines qui accompagnent l’innovation.
14 et 15 octobre 2025 au Centre des congrès de Trois-Rivières
Budget 2025-2026 : ce qu’il faut retenir
Le gouvernement du Québec a présenté aujourd’hui son budget 2025-2026. Plusieurs annonces auront un impact sur les entreprises métallurgiques, mais aussi sur les travailleuses et travailleurs du secteur. Entre soutien à l’investissement, mesures de formation et accompagnement de la transition industrielle, voici les faits saillants pour notre industrie.
Le gouvernement du Québec a présenté aujourd’hui son budget 2025-2026. Plusieurs annonces auront un impact sur les entreprises métallurgiques, mais aussi sur les travailleuses et travailleurs du secteur. Entre soutien à l’investissement, mesures de formation et accompagnement de la transition industrielle, voici les faits saillants pour notre industrie.
Soutenir et dynamiser l'économie québécoise
Le gouvernement du Québec annonce une série de mesures totalisant 4,1G$ visant à renforcer la résilience économique face aux défis actuels, notamment une aide transitoire sera offerte aux entreprises québécoises affectées par les tarifs américains afin d’atténuer les impacts immédiats sur leur activité.
Concrètement, elle prendra la forme de prêts représentant un apport total de liquidités de 1,6 milliard de dollars, avec une enveloppe de 400 millions de dollars en crédits prévus sur deux ans. De plus, Revenu Québec apportera un soutien administratif additionnel en accélérant le traitement des demandes de crédits d'impôt pour ces entreprises, tout en faisant preuve de souplesse afin d'éviter d'accentuer leurs difficultés financières éventuelles.
De plus, le budget 2025-2026 prévoit :
La prolongation des mesures d’amortissement accéléré pour encourager les investissements en équipement.
Un soutien financier direct aux projets des entreprises visant notamment l’automatisation, la robotisation et l’intégration de technologies numériques.
La poursuite de l’Offensive de transformation numérique pour accélérer la transition technologique des entreprises.
Une optimisation des délais dans la délivrance des autorisations environnementales pour faciliter la mise en œuvre rapide des projets économiques.
Accroître la capacité à innover
Le gouvernement du Québec instaure un nouveau régime simplifié d’aide fiscale pour stimuler l’innovation et sa commercialisation. Ce régime sera centré sur le crédit d’impôt pour la recherche, l’innovation et la commercialisation (CRIC), remplaçant huit mesures fiscales existantes, et offrira des taux bonifiés sur les dépenses admissibles en recherche-développement et précommercialisation.
De plus, Investissement Québec recevra 2 millions de dollars supplémentaires annuellement, pendant deux ans, pour accompagner directement les entreprises québécoises dans leur diversification commerciale au Canada et à l'international.
Accroître les échanges avec nos partenaires canadiens
Face aux tensions commerciales avec les États-Unis, le Québec renforce sa collaboration avec les autres provinces, territoires et le gouvernement fédéral pour stimuler les échanges interprovinciaux et lever les barrières commerciales internes. Dans le cadre de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC), en vigueur depuis 2017, le Québec révise certaines exceptions à l'accord pour les réduire ou les supprimer, participe activement à des projets pilotes de reconnaissance mutuelle, notamment dans le secteur du camionnage, et améliore la mobilité des travailleurs accrédités vers le Québec grâce à des processus administratifs accélérés. Enfin, le gouvernement continue de soutenir les entreprises québécoises dans leur expansion sur le marché canadien via le réseau des Bureaux du Québec au Canada et les services spécialisés d’Investissement Québec International.
Le Plan PME 2025-2028
Le Plan PME 2025-2028 vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises en leur offrant un accompagnement ciblé pour assurer leur développement et leur croissance. Plus précisément, ce plan propose une vision intégrée qui rassemble les principales actions du gouvernement et de ses partenaires régionaux, avec plusieurs objectifs précis :
Offrir une porte d’entrée unique aux PME dans toutes les régions.
Accompagner les PME dans leurs projets d’innovation.
Soutenir les entrepreneurs à chaque étape de développement de leur entreprise.
Augmenter la compétitivité et la productivité des PME.
Améliorer le soutien au repreneuriat.
Réduire le fardeau administratif des entreprises.
Une enveloppe de 42,3 millions de dollars sur trois ans est prévue pour financer la mise en œuvre de ce plan.
Valorisation des minéraux critiques et stratégiques
Le gouvernement prévoit adopter un nouveau plan québécois 2025-2030 pour développer le secteur des minéraux critiques et stratégiques, soutenir la découverte de nouveaux gisements, encourager l’innovation, soutenir la concrétisation de projets miniers et renforcer les chaînes de valeur dans ce secteur stratégique, tout en favorisant les retombées économiques locales.
Les chiffres, en bref
Solde budgétaire : déficit prévu de 13,6 milliards $ en 2025-2026 (2,2 % du PIB)
Revenus totaux : 156,3 milliards $
Dépenses totales : 165,8 milliards $
Provision pour éventualités : 2 milliards $ pour 2025-2026
Plan québécois des infrastructures (2025-2035) : porté à 164 milliards $ (augmentation de 11 milliards $)
Retour prévu à l'équilibre budgétaire : en 2029-2030